Guilhem est un auteur né en 1981 à Reims où il vit encore. Il porte une casquette uniquement pour dissimuler le gras de ses cheveux.

Il commence à écrire à l'âge de 26 ans. Au cours d'un été, il est atteint d'une violente diarrhée narrative qui aboutit à son tout premier roman, La plante verte, un pavé de 800 pages, le premier tome d'une saga de SF Le Cycle du Rézo. Insatisfait, il décide de tailler dans le vif, puis il s'égare sur les pentes escarpées de la réécriture avant de décider de laisser moisir ce manuscrit dans un trieur sordide et de se plonger dans une vie active et trois naissances.

En 2010, il commence l'écriture d'un roman de fantasy qui deviendra plus tard Le Chevalier à la canne à pêche.

Vers 2013, il refait un peu surface et déclare la guerre à l'univers de la gastronomie, de manière totalement gratuite et injuste, en créant un projet transmédia baptisé Anticuisine. Objectivement : tout le monde s'en fout.

En 2014, il est victime d'un grave accident de la route. Il fait taire ses douleurs en se tournant vers les antalgiques les moins onéreux : la lecture et l'écriture. Ayant particulièrement mal au cul après une fracture de colonne, c'est vers la comédie qu'il s'oriente tout naturellement. Guilhem consacre son année de convalescence à l'écriture romanesque et scénaristique. Il apprend les codes de cette dernière de manière autodidacte. Puis, il s'offre une seule malheureuse putain d'année sabbatique grâce à la pathétique indemnisation négociée par son assureur militant de merde, ce afin de prolonger sa convalescence et l'écriture.

Sa première série DonJon Legacy, une comédie qui s'inspire d'éléments de son roman de fantasy inachevé n'intéresse pas de boîte de production. Sa deuxième série, une comédie sur des pères au foyer, attire l'attention de trois sociétés de production, ce qui constitue son premier succès d'estime, mais son développement ne se concrétisera pas. Il continue à en écrire d'autres qui n'intéresseront personne. Ayant bien conscience qu'on le prend pour un guignol parce que - avouons-le - son CV est risible alors qu'il propose des scripts suicidaires, il décide de profiter de son année sabbatique pour autoproduire DonJon Legacy, le projet de série qu'il préfére, à travers une structure associative créée pour l'occasion. Guilhem veut prouver qu'il a des couilles au cul en faisant de la fantasy en France et se faire une expérience plus sérieuse. Son ami réalisateur, Olivier Ziel, participe du hold-up et amène son réseau de professionnels de l'audiovisuel. Guilhem y assure les tâches de producteur, scénariste, directeur artistique et tous les postes non pourvus. Cette série sera prête à être diffusée pendant l'été 2016.

Ne vivant pas de l'écriture et ayant dilapidé ses indemnités de l'accident comme un con, Guilhem reprend en parallèle son autre activité professionnelle en 2017 et attend son heure, en essayant de ne pas mourir d'épuisement.